Vous avez déjà entendu parler du Cold Reading, mais vous ne savez pas tout à fait de quoi il s’agit ? Certaines personnes vous en ont parlé mais vous n’êtes toujours pas convaincu ?
C’est normal, le cold reading est un domaine d’étude de la psyché plutôt difficile à assimiler au départ, mais c’est avec de l’entraînement et de l’expérience que vous arriverez à vos fins. Cependant, avant même de commencer à vous exercer sur le terrain, vous vous devez de connaître les cinq plus populaires idées reçues sur le cold reading, afin de les contourner et d’étudier sans faire d’erreurs.
I – LE LANGAGE NON VERBAL ET LE COLD READING
Nombre de personnes pensent que le cold reading est basé sur le langage non verbal du client: ses expressions faciales, sa position, ses manières et ses gestes. Le langage non verbal peut jouer un rôle, effectivement, mais un rôle mineur. Il va servir par exemple, à appuyer l’une de vos théories ou suggestions sur le sujet, et permettra de confirmer ou non ces dernières. Il ne peut, par exemple, aider lors d’une lecture à froid par téléphone, ou par écrit. Plus encore, le langage non verbal ne peut être utilisé pour des lectures «psychiques» contenant des noms, des dates ou des détails concernant le passé du sujet.
II – DÉDUCTION D’INFORMATIONS ET COLD READING
Quelques personnes sceptiques pensent que le cold reader utilise la déduction d’informations pour obtenir des indices à propos du caractère, des intérêts et de la carrière du client. Cette technique est aussi utilisée dans le cold reading. Cependant, ce n’est pas la plus importante car certaines fois elle est inutilisable comme lorsqu’un cold reading est effectué à la radio, au téléphone, ou par courrier. Le potentiel de déduction d’informations est dans la réalité, très limité. Toutefois, même en admettant que l’observation déductive peut parfois très bien fonctionner, le cold reading n’est pas principalement utilisé pour fournir des informations exactes, mais pour faire croire avec une certaine stratégie, que l’on connait beaucoup à propos d’une personne, alors qu’en réalité on en sait peu voir pas du tout.
III – LA PÊCHE AUX INDICES ET LE COLD READING
Une autre théorie populaire est que le cold reading n’est que de la pêche aux indices. Il y a un fond de vérité dans cela car le lecteur peut utiliser des ruses subtiles pour obtenir les informations désirées. Cependant, la pêche aux indices n’est qu’une petite partie de l’explication du cold reading et tout réside dans la façon d’obtenir l’information et ensuite de l’utiliser.
IV – IMPRÉCISION ET GÉNÉRALISATION
Quelques personnes pensent qu’une lecture «psychique» est constituée exclusivement de déclarations vagues et généralisées qui pourrait signifier presque n’importe quoi. Cependant vous allez pouvoir vous rendre compte que ceci est faux. Beaucoup de cold readers donnent des informations spécifiques à leur client, comme des noms, des dates et des descriptions détaillées de personnes et d’endroits.
V – STUPIDE, CRÉDULE ET NAÏF
Pour finir, il y a ceux qui pensent que ceux qui vont consulter des voyants, médiums, etc, doivent être stupides, crédules ou naïfs. C’est une affirmation qui est totalement contraire aux faits car un nombre incalculable de clients très intelligents et d’autres très perspicaces consultent pour une lecture psychique. Si vous savez ce qu’est le cold reading, si vous connaissez son fonctionnement et les différentes manières de le parer alors il ne peut être utilisé sur vous, alors que dans le cas contraire, il le pourra, quelque soit votre niveau d’intelligence ou vos capacités intellectuelles. Aucune de ces qualités ne présentent de difficultés pour un bon cold reader.
APPRENDRE LE COLD READING
N’oubliez pas, le cold reading est un domaine très difficile et il ne s’agit pas de simplement lire pour y parvenir, mais il faut aussi comprendre la signification des parties. Maintenant que vous êtes au point sur les cinq idées reçues, vous pourrez contourner certaines erreurs à ne pas faire, et certains préjugés à éviter.
Référence : Ian Rowland – Full Facts Book of Cold-Reading